Santé et bien-être tout l’hiver

Damaster/ octobre 20, 2016/ Non classé

La période allant de l’automne à l’hiver est magnifique ne serait-ce que par ses décors. Etant donné le ralentissement de la nature, les approches traditionnelles conseillent toutes de favoriser une certaine introspection ; le cocooning dirait-on aujourd’hui ! Pour s’adapter à la rudesse du climat, il convient de s’économiser. Nous serions bien avisés de suivre un peu plus ces sages conseils, à l’heure où l’on croit pouvoir fonctionner continuellement à 100% !

Nous devons par contre faire face chaque année à deux problèmes auxquels nous n’avons pas encore su nous adapter vraiment. Le premier concerne la baisse de luminosité qui provoque des changements dans notre biochimie cérébrale, avec des répercussions importantes sur la vitalité et l’humeur. Le second est lié à l’impossibilité de fabriquer de la vitamine D, dont l’importance cruciale pour la santé a été démontrée. Pour un grand nombre d’entre nous, cela génère un état de carence qui a été constaté partout dans l’hémisphère nord.

Le problème posé par la baisse de luminosité

Les clients de Damsana sont en principe familiers avec les concepts d’interaction lumière/cerveau, que j’explique systématiquement. Pour simplifier, tous les organismes vivants se sont développés en fonction des rythmes de notre planète. L’alternance du jour et de la nuit est le plus fondamental de tous et son influence sur les êtres vivants est très importante. Nos conditions de vie actuelles perturbent d’ailleurs beaucoup ce rythme, avec des conséquences sur notre santé et notre bien-être en général.

La lumière du matin va « allumer » les hormones et neurotransmetteurs stimulants pour nous préparer aux activités de la journée ; l’absence de lumière le soir va éteindre ces circuits et enclencher ceux qui permettent une bonne récupération, un bon sommeil. C’est la raison pour laquelle nos écrans et lumières LED, diffusant de la lumière bleue stimulante, ont une influence si négative sur notre sommeil.

En hiver, le manque de lumière conduit à une carence relative en neurotransmetteurs qui peut causer de la dépression dans sa forme la plus aiguë. C’est le phénomène bien connu de la dépression saisonnière, de plus en plus fréquente à mesure que l’on se rapproche du nord. Même si nous ne souffrons pas tous de cette forme extrême, nous en subissons quand même l’influence. Pour retrouver le dynamisme et l’optimisme dans ces conditions, il est bien entendu conseillé de rechercher la lumière du soleil le plus souvent possible. Mais nous pouvons également profiter de la lumière artificielle le matin, en nous exposant à des sources de lumière plus vives. S’il faut une certaine intensité de lumière pour produire un effet thérapeutique (les lampes de luminothérapies sont très puissantes et relativement chères), équiper sa salle de bain de lumières blanches assez puissantes produira déjà un effet sur la synchronisation du rythme jour/huit. J’allume pour ma part systématiquement une source de lumière supplémentaire de ce type en me préparant le matin. Une autre solution, utilisable toute l’année, est de se réveiller avec un simulateur d’aube ; un appareil comme le Withings Aura est intéressant : réveil dans la phase la plus propice (par analyse du sommeil) et diffusion de lumière bleue progressive pour un réveil « naturel ». L’impact de ce type de solutions est déjà énorme sur la qualité de vie.

Pour un effet plus puissant/thérapeutique, comparable à l’exposition à une lampe de luminothérapie mais à moindre coût (et une durée d’exposition nécessaire bien plus brève), un appareil de stimulation audiovisuelle est idéal. Ces appareils induisent directement un effet stimulant ou relaxant sur le cerveau, en fonction du programme. Il suffira d’une séance d’environ 10mn le matin pour recevoir la dose nécessaire de lumière blanche ou bleue, tout en profitant de l’effet stimulant de la séance en elle-même, pour plus d’efficacité encore. Comme ce type d’appareils est utilisable aussi pour la relaxation, cela en fait un outil de choix pour la gestion du stress en général. Je considère qu’il s’agit d’une technologie si importante pour notre époque que c’est l’une des rares disponibles directement à la vente chez Damsana (Kasina AVS). N’hésitez pas à nous contacter pour un essais gratuit et des explications concernant le potentiel incroyable de cette technologie.

Le problème du manque de vitamine D

Les personnes qui me connaissent depuis longtemps savent que je milite depuis plus de 10 ans pour une supplémentation en vitamine D d’octobre à mars. Il y a donc déjà bien quelques années que ce problème est connu et que des chercheurs tentent d’alerter sur ses conséquences catastrophiques dans l’hémisphère Nord. Une étude française publiée l’année passée confirme une situation préoccupante dans ce pays, avec des insuffisances pour 70% de la population en hiver ; une étude européenne publiée cette année a confirmé le phénomène pour l’ensemble de l’Europe, y compris dans des pays comme l’Espagne ou le Portugal, avec un ensoleillement pourtant plus important.

La vitamine D se fabrique lorsqu’on expose notre peau au soleil, sous l’action des UVB. Autrefois considérée uniquement pour son importance dans la solidité des os, on découvre aujourd’hui qu’elle régule une quantité phénoménale de gènes, qu’elle est impliquée dans l’immunité, la survenue des cancers, la santé mentale, la santé cardiovasculaire etc. C’est donc une substance fondamentale. En principe, une exposition solaire de qualité durant l’été permet de remplir les réserves ; les personnes qui ne s’exposent pas ou peu sont souvent en carence perpétuelle. Il n’est par contre plus possible de synthétiser correctement cette vitamine durant l’hiver dans l’hémisphère nord (même si on s’expose). La plupart du temps, les réserves de l’été sont épuisées dès le mois d’octobre. Comme cette vitamine se trouve en quantités insuffisantes dans les aliments, la supplémentation est la seule possibilité d’améliorer la situation pour la plupart d’entre nous. Mais pas tous. De façon curieuse, je n’ai jamais détecté de carence en vitamine D chez les personnes qui travaillent dans des fromageries, même si ce n’est pas directement à la production. Je suppose que certaines bactéries présentes dans nos fromages traditionnels (de type Lactobacilles ou Bifidus probablement), doivent être en mesure de fabriquer cette vitamine. Le fait de travailler dans un environnement riche en ces bactéries produit vraisemblablement un effet « thérapeutique ». Peut-être d’ailleurs que nos ancêtres, qui conservaient leurs aliments notamment par lacto-fermentation et disposaient d’une meilleure flore intestinale que nous, étaient moins démunis l’hiver ! S’il y a certainement encore beaucoup à découvrir de ce côté, il faut pour le moment nous contenter de cette observation. Mais l’appauvrissement progressif de la diversité de la flore intestinale, constaté dans nos civilisations occidentales, est peut-être une autre facette de ce problème crucial.

Je suis bien sûr à votre disposition pour discuter de vos besoins individuels en vitamine D. Les personnes désireuses de mieux comprendre cette problématique pourront également consulter ce dossier très complet sur le site lanutrition.fr ou le site du Vitamin D Council – spécifiquement consacré à cette problématique, mais en anglais.

 

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